"Mon cher Michel,
eh bien, tu me donnes le vertige, à a seule pensée de vos déménagements. C'est un truc dont j'ai horreur, ce qui ne m'a pas empêché de passer d'une mansarde à l'autre depuis pas mal d'années. Quant aux manifestations en ton honneur, pour crevantes qu'elles soient, ne t'en plains pas. Combien délireraient à ta place ! [...]"
Lettre 569. [1971] Correspondance Michel Butor-Georges Perros, p. 385.
"Nice, le 16 février 1971,
Mon vieux Georges,
un feu d'herbes et de feuilles mortes dans une propriété au-dessus répand sur la pente une odeur délicieuse. Il y a aussi malheureusement le bruit des marteaux-piqueurs.
Valse des objets et des malles. Vertige, certes. J'en titube. J'ai dépunaisé toutes les estampes qui avaient peu à peu couvert les murs. Très belles, bien sûr, toutes très belles. Mais on respire mieux. Allez, allez, tout ça sagement dans des cartons. [...]
Lettre 570. [1971] Correspondance Michel Butor-Georges Perros, p. 386.
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