"Un long pont surplombe l'Elbe. Ici, les arbres sont hauts, majestueux, des marronniers et, pile en face, couronnée d'un nuage beige doré sorti d'une peinture du XVIIIe, une église rose et blanche. D'un coup, on prend de la hauteur, il y a quelque chose de presque alpin dans cette vue plongeante sur la vallée. Ce vertige du fleuve, c'est comme si on s'était brusquement élevé au-dessus de Terezín dont les maisons, d'ici transformées en souvenirs, semblent encore plus basses, plus ramassées."
Hélène Gaudy, Une île, une forteresse, Sur Terezín, Actes Sud Babel, 2015, p. 163.
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