"Nous roulions le long de la Touques jusqu'au village de Vauville, sur la route de Cabourg, vers le château ruiné de Bonneville d'où Guillaume le Conquérant partit à la conquête de l'Angleterre ; ou bien nous grimpions la côte de Beaumont-en-Auge, le village natal de Laplace dont la statue domine la place mal pavée, près de l'église où passe la grand-route avant de redescendre à pic, en faisant un angle droit, vers les prairies de Pont-l'Evêque. Cette course vertigineuse nous donnait une des plus fortes émotions de la journée."
Claude Vigée, Les dernières grandes vacances, in La lutte avec l'Ange, L'Harmattan, 2005, p. 150.
"Notre esquif dansait si joyeusement sur une Manche toujours houleuse, que j'en sortais pâle comme un spectre, pris de nausée et de vertiges qui m'humiliaient d'autant plus que mes compagnons de sport en paraissaient épargnés, et que le petit Belge, souriant et dispos au milieu des éclaboussements d'écume du ressac, m'écrasait de sa supériorité d'homme de mer expérimenté."
id. p. 153
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire