"En approchant, on trouvait de plus en plus de papillons. Ils avaient envahi et recouvert la route ; ils flottaient entre les jambes des chevaux. Leurs couleurs, sans cesse agitées, fatiguaient l'oeil, donnaient une sorte de vertige. Ils furent bientôt mélangés à des essaims de mouches bleues et de guêpes dont le bourdonnement grave incitait au sommeil malgré le matin."
Jean Giono, Le Hussard sur le toit, Folio/Gallimard, p. 367.
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