"Les étendues de temps qu'explore ici le jeune Darwin - quelques dizaines d'années - sont insignifiantes par rapport à celles qu'il va bientôt explorer par la pensée - des millions d'années... Mais il a commencé. Il suffit désormais, selon le même principe, mais de manière vertigineuse, et sans plus pouvoir faire appel à la mémoire humaine, de continuer à augmenter par la pensée, les profondeurs de temps dans lesquelles il va se plonger."
Jean-Claude Ameisen, Dans la lumière et les ombres, Darwin et le bouleversement du monde, Seuil, 2011, p. 31.
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