"La Mort Rouge avait pendant longtemps dépeuplé la contrée. Jamais peste ne fut si fatale, si horrible. Son avatar, c’était le sang, - la rougeur et la hideur du sang. C’étaient des douleurs aiguës, un vertige soudain, et puis un suintement abondant par les pores, et la dissolution de l’être. Des taches pourpres sur le corps, et spécialement sur le visage de la victime, la mettaient au ban de l'humanité, et lui fermaient tout secours et toute sympathie. L’invasion, le progrès, le résultat de la maladie, tout cela était l'affaire d’une demi-heure."
Edgar Allan Poe, Traduction par Charles Baudelaire.
Nouvelles Histoires extraordinaires, A. Quantin, (p. 153-160). Wikisource
Nouvelles Histoires extraordinaires, A. Quantin, (p. 153-160). Wikisource
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