J'avais repéré un vertige chez le poète Jacques Ancet, au hasard d'un surf sur Facebook. Impossible de le retrouver. Dans ces cas-là, je passe mon chemin d'habitude, mais j'avais à coeur d'incrire à l'inventaire ce grand poète et traducteur. Aussi ai-je dérogé pour une fois à ma règle et cherché un autre vertige dans son oeuvre. Cela n'a pas été très difficile : je trouvai mon bonheur à la fin d'une note de lecture de Florence Trocmé sur l'excellent Poezibao.
« Voilà vingt-sept ans que je mets mes mots
dans les tiens », disait Jacques Ancet lorsqu’il préfaçait le dernier
livre de Valente Fragments d’un livre futur, préface dans
laquelle il évoquait la tentative du poète de laisser une trace de cette
« buée évaporée qu’est toute vie ». Avec son livre La Dernière phrase
Jacques Ancet tente à son tour de saisir l’indicible, l’insaisissable, «
l’infime vertige » dans le jour. « On appelle/, mais sans la bouche,
d’un petit coin/quelque part entre mémoire et corps ».
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